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Les consommateurs d'alter conso
28 février 2012

Conseil de Coopération du 06/02/2012

Conseil de Coopération du 6 Février 2012
à L’Espace Frachon (Vaulx-en-Velin)


Présents :


Producteurs:

Marc Besseas (producteur), Laurence Blanc (productrice et référente), Matthieu
Buffin (producteur et référent), Florent chapelle (producteur et co-gérant), Philippe Chorier
(producteur et référent), Eric Crozier (producteur), Bernard Ferlay (producteur), Fabrice
Lhopital (producteur et référent), Ludovic du bouc et la treille (producteur et référent), Nicole
Perraudin-Roche (productrice), Quentin Riou (producteur), Violaine Ronzon (productrice)
Nombre de votants: 6 (pour rappel, seuls les référents et co-gérant votent)


Salariés:

Vincent Bleuzet (salarié), Marc Divry (salarié), Claire Elhuyar (salariée), Samuel
Hévin (salarié), Thomas Klein (salarié), Clément Pons (salarié et co-gérant)
Nombre de votants: 6


Consommateurs:

Évelyne Debard (consommatrice et référente), Jean Marc Denise
(Consommateur et co-gérant), Solène Prieur (consommatrice et référente)
Nombre de votants: 3


Par cette configuration le quorum est atteint et le conseil de coopération valable.
Partage des rôles pour l’animation :
Florent, Jean Marc et Clément animent, Thomas distribue la parole et Sam réalise la base du
compte rendu.


Thème : De nouveaux leviers financiers pour 2012


Malgré les efforts fournis en 2011, la situation financière de la coopérative reste précaire.
Plus que conjoncturelles, les difficultés nous apparaissent structurelles et liées en partie au
modèle économique choisi. Il nous faut donc trouver de nouveaux leviers pour redresser la
situation et reconstruire un autre modèle économique viable. Pour cela nous aurons 3 types de
propositions.


I. Le modèle économique n’est plus viable : quels changements structurels ?


• Ajustement des taux de commission et de l’enveloppe des producteurs qui ne sont plus
réalistes au regard des besoins de fonctionnement de la structure


Après un rappel de l'historique des fixations des taux de commissions, Florent propose un
nouveau modèle de taux de commissions, qui consiste à fixer 3 taux de commission suivant
que le producteur livre à Décines (12,5%), livre à la chambre froide de Saint Martin en Haut
(15,5%), ou ne livre pas (17%). Ceci permettrait de passer de 103 000€ à 120 000€ la
participation des producteurs dans la coopérative. Ces taux sont une base et peuvent être
modifiés en fonction de l’évolution des coûts et des charges indispensables au bon
fonctionnement de la structure.
Il est précisé que depuis la création de la structure (sauf augmentation de 1 point l’année
dernière) les taux de commission n’ont jamais été réévalués. A posteriori, on constate qu’il
s’agit d’une erreur de gestion. Aujourd’hui la fixation des taux de commission n’est plus
réaliste au regard des pratiques nationales des systèmes de vente directe.
Il rappelle également que les co-gérants se doivent de poser des objectifs financiers pour la
stabilité de la structure. Si ces nouveaux taux ne conviennent pas, libres aux producteurs de se
réapproprier le dossier pour repenser la répartition. Tant que le montant de l’enveloppe est
atteint, tout peut être rediscuté.
Par ailleurs Marc expose un modèle d’ajustement des taux de commission par rapport à une
augmentation régulière du prix des paniers consommateurs. C’est une vision sur le long terme
qui doit servir de base de réflexion.
Partant du principe que le prix des paniers consommateurs augmente tous les 4 ans, il faudrait
que les commissions producteurs augmentent légèrement chaque année jusqu’à la nouvelle
augmentation des paniers consommateurs. A partir du moment où les paniers consommateurs
augmentent, les taux de commission producteur reviendraient aux taux minimum. Cela
permettrait d’ajuster le « gâteau » d’ensemble en fonction des besoins de la coopérative d’une
manière proportionnelle et équilibrée.


• Augmentation du nombre d’heures sur le contrat de travail des salariés


Clément fait le point sur le temps de travail effectif réel des salariés. Il est actuellement
déclaré à 27h/semaine. Or, après des relevés précis de notre temps de travail sur l’année 2011,
ce temps est au minimum de 30h/semaine. La logique voudrait que nous déclarions les heures
que nous faisons réellement. De fait les cotisations sociales se verraient baissées (loi Fillon).
Cette proposition pourrait faire économiser à la structure autour de 8000€.
Par contre les salariés ne sont plus à 1,4 SMIC (comme voté en 2010), mais reviendraient à
1,1 SMIC. Ceci est une régression sérieuse de leurs conditions de travail est n’est pas
souhaitable sur le long terme. Les salariés acceptent cette condition le temps que la
coopérative retrouve une situation économique stable.


• Ajustement des taux de fonctionnement pour les consommateurs


Deux points sont évoqués :
- Il serait envisageable d’augmenter les taux de frais de fonctionnement en épicerie.
- Les consommateurs qui ont plus de 3 paniers pourraient voir leur taux augmenter (passage
de 10% à 15% par exemple). L'effet pervers pourrait être que les gens s’arrêtent à 3 paniers,
et lâche le 4ème.
N’ayant pas de vision chiffrée sur ces points il est difficile d’en dire davantage. Pour en saisir
l’intérêt ou non, il y aura donc un travail de projections à réaliser d’ici à l’assemblée générale.
Cette proposition ne doit être votée que sur le principe.


Conclusion :


En déclarant 30h/semaine et en augmentant les commissions comme dit au point 1 à partir de
janvier 2012, le prévisionnel 2012 serait excédentaire de 9 519,46 €. Des investissements
indispensables au fonctionnement de la coopérative devront être faits (1 camion, rachat de
caisses pour les producteurs) avec cet excédant qui reste faible par rapport aux besoins.


Les votes sur cette première partie :


-sont votées les deux premières propositions : l’ajustement des taux de commission pour les
producteurs et l’augmentation du nombre d’heures des salariés. Les deux propositions
prennent effet à partir du 1er janvier 2012.
Détail des votes :
Producteurs : 5 pour et 1 abstention
Salariés : 6 pour
Consommateurs : 3 pour
- Est votée sur le principe la 3eme proposition (augmentation des taux d'épicerie et des frais
de fonctionnement des consommateurs qui ont plus de 3 paniers) à partir du moment où
l’intérêt sera démontré par une enquête et des données chiffrées.
Détail des votes
Producteurs : 4 pour, 2 abstentions
Salariés : 2 abstentions, 2 contres et 2 pour
Consommateurs : 3 pour


II. Quelles propositions innovantes pour consolider la structure ?


• Créer un nouveau panier
En ce qui concerne un nouveau panier, au vu du succès du pain mini, il serait judicieux de
créer un nouveau panier, par contre cela demande un travail en amont, et nécessite un groupe
de travail pour en étudier la faisabilité.
Individualiser les paniers serait, comme le propose Florent, faire par exemple les colis de
viandes (poulet) individualisés (gros, petit, sans tête...)


• Repenser le fonctionnement actuel de la structure
Points non traités.


• La coopérative pourrait-elle offrir de nouveaux services ?
Points non traités.


Un groupe de travail doit être mis en place pour l’ensemble de ces points. Un appel a
volontaire sera fait, à la date de l'AG, on fera le point des forces en présence et on déterminera
une date avant l'été pour que ce groupe de travail se réunisse et apporte des éléments concrets
à ces propositions qui ne peuvent être votées dans l’état actuel.
III. Quelles solutions pour éponger la dette cumulée sur les deux dernières
années ?


• Faire un appel à souscription auprès de tous les coopérateurs,
Pour faire face au manque de fond pour investir dans du matériel utile à la structure (chambre
froide, camion, caisses,...) il pourrait être envisageable d'augmenter le nombre de parts social
par coopérateur.
Le Conseil de Coopération acte que cette proposition sera chiffrée et proposée à l'AG.


• Faire appel à des fonds publics
Etant donné que Marc Divry va partir en congé sans solde en juillet prochain pour un an,
l’opportunité se présente de recruter une personne éligible au CUI (contrat aidé) pour le
remplacer durant son absence. L’aide de l’état (de 50% à 80% du salaire), permettrait
d’éponger les déficits constatés sur les deux derniers exercices comptables.
Ce point est une question de fond car Alter-Conso n'a jamais fait appel à des fonds publics
pour financer le social (emploi). Dans le projet initial, il est rappelé que la structure doit
garder son indépendance dans son fonctionnement. Après longues discussions, voici le
résultat des votes.


Est voté le fait que la coopérative recherche un candidat éligible en contrat aidé, (dans la
mesure où celui-ci peut nous être attribué)
Détail des votes :
Producteurs : 5 pour, 1 contre,
Salariés : 2 Pour, 3 contre, 1 abstention
Consommateurs : 1 pour, 1 contre, 1 abstention

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